Influenza aviaire – Appel à la vigilance

Située dans les principaux couloirs migratoires traversant le territoire, la Loire-Atlantique est au niveau de risque « élevé » depuis le 6 novembre.
Les mesures de prévention en vigueur, ci-contre, ont pour but de protéger les volailles domestiques d’une potentielle contamination. La claustration demeure la disposition la plus sûre vis-à-vis du contact avec les oiseaux sauvages.
Les mesures de prévention suivantes dans les basses cours des particuliers :
• Aucune volaille ou oiseau captif ne doit rentrer en contact avec des volailles d’élevage ;
• Toutes mesures doivent être prises pour limiter l’accès aux rongeurs, éviter les contaminations associées aux véhicules, autres animaux et personnes extérieures ;
• Les mangeoires et abreuvoirs ne doivent pas être accessibles aux oiseaux sauvages ;
• Les stocks des aliments protégés et à l’abri des intempéries, de toute contamination.
En cas de mortalité anormale, le détenteur contacte rapidement un vétérinaire qui jugera de la gravité de la situation et le lien éventuel avec la maladie de l’influenza aviaire.
La surveillance de la mortalité d’oiseaux sauvages :
Il est essentiel que chaque citoyen signale la découverte de cadavres d’oiseaux sauvages dont l’origine de la mortalité est inconnue ou suspecte. Elle peut être le signe révélateur d’un cas d’influenza aviaire.
Lorsqu’une personne est en présence d’un cadavre de cygne, oie, canard, laridé (mouette, goéland, …), rallidé (foulque,râle, ..), échassier, rapace ou de plusieurs cadavres (pour les autres espèces), elle doit contacter rapidement l’OFB (Office Français de la biodiversité) au 02 51 25 07 87 ou par mail. Afin d’éviter tout risque de propagation de la maladie, les cadavres ne doivent pas être manipulés.